Accès au contenu
Vêlage à deux ans

Un défi technique à relever mais économiquement intéressant

La Chambre d’agriculture de la Loire, dans le cadre du plan Cap protéines, organisait, jeudi 17 novembre, dans l’exploitation du Gaec Chavanon à Vivans, une demi-journée dédiée aux leviers d’action favorisant l’autonomie protéique. Une large partie de la matinée a été dédiée au vêlage à deux ans, une technique permettant de produire autant de viande avec moins d’animaux présents.

Un défi technique à relever mais économiquement intéressant
Pratiquer le vêlage à deux ans permet de limiter le temps improductif des génisses et donc d’économiser de la nourriture et de la surface de bâtiments.

Dans la Loire, le gabarit des vaches est supérieur à la moyenne : en France, le poids de carcasse moyen des vaches de réforme charolaises est de 430 kg. « Beaucoup d’éleveurs ligériens abattent leurs animaux à un poids de carcasse supérieur à 450 kg, indique Stéphane Brisson, conseiller d’élevage bovin viande à la Chambre d’agriculture de la Loire. On peut donc se demander pourquoi si peu d’éleveurs pratiquent le vêlage à deux ans. » Les techniciens de la Chambre d’agriculture de la Loire constatent que des éleveurs tentent cette aventure, mais uniquement sur quelques génisses. « Ils abandonnent rapidement car cette pratique, très technique, doit se généraliser à un lot représentatif. Et il faut se laisser un peu de temps car, au début, on n’a pas toujours la réussite espérée. » Lors de la demi-journée technique organisée par la Chambre d’agriculture de la Loire mi-novembre, les avantages et l...

La suite est réservée à nos abonnés.