Un bébé à la ferme, le grand chamboulement

« Nous nous sommes installés en 2012, avec des chevrettes pour mettre progressivement l'élevage en place. Les premières lactations ont eu lieu l'année suivante, alors que notre premier enfant, Thibault, venait d'être scolarisé en maternelle. » Devant une tasse de thé, Aurélie Braesch tient Joseph, 1 mois et demi, bien serré contre elle. Cette chef d'exploitation, éleveuse en caprins lait et castanéicultrice à Genestelle (Ardèche), aux côtés de son conjoint Jean-Philippe, raconte : « Au départ, on était tellement à fond dans l'installation qu'on ne pensait pas qu'avoir un bébé était une bonne idée. » Pas question cependant de choisir entre sa profession et sa vie de famille : « C'était juste une question de temps et d'organisation. » Apprendre à déléguer L'objectif pour la future maman est bien souvent de rester autant que possible sur l'exploitation. Amélie Pereyron, propriétaire d'une ferme équestre comptant 40 chevaux-poneys (plus 10 en pension) à Alba-la-Romaine et maman de Cassia, 18 mois, a dû s'arrêter plus tôt que prévu. « C'est frustrant et attristant de voir son conjoint travailler d'arrache-pied et de...