Point sur la maladie hémorragique épizootique
Moins d’un an après son arrivée sur le Vieux continent, la Maladie hémorragique épizootique (MHE) a conquis cinq pays et surprend par des effets sur les bovins plus graves qu’attendu. Après son apparition dans les Pyrénées françaises le 18 septembre, le manque de recul sur cette maladie complique le dispositif de lutte.

Trois foyers mi-septembre, 2019 au 26 octobre. Depuis son arrivée en France, la Maladie hémorragique épizootique (MHE) a connu une progression éclair. Face à cette nouvelle pathologie, venue du Sud sous l’effet du réchauffement climatique, les éleveurs de bovins sont dans l’incertitude. Proche de la fièvre catarrhale ovine (FCO) par son mode de transmission et ses symptômes, la MHE présente en théorie un impact sanitaire relativement limité en termes de mortalité, même si les données sont encore évolutives. Comme la FCO, le virus vient du Sud. Après les premiers cas français dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, la MHE s’est rapidement disséminée dans le Sud-Ouest de l’Hexagone (1), sans pour autant toucher la Suisse, comme cela avait été annoncé par les autorités. Selon David Ngwa Mbot, vétérinaire conseil à GDS France, la chaleur de l’automne 2023 offre « un climat idéal pour la prop...
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