« Nous voulons donner un coup d'arrêt à cette situation ! »

Après votre mobilisation vis-à-vis des pouvoirs publics, pensez-vous avoir été entendus ? Thierry Chalmin : « La mobilisation syndicale de la FNSEA aura permis de faire prendre conscience aux deux ministres concernés, le ministre de l'Agriculture Stéphane Travert et le secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique, Sébastien Lecornu, de la difficulté de notre situation face aux dégâts de sanglier. Les champs de maïs, blé, colza, les vignobles sont dévastés, les prairies sont retournées... Et c'est plus pernicieux que cela. A force, l'usure est psychologique chez les agriculteurs. Rien n'est pire que de trembler le matin en se demandant ce que les sangliers ont ravagé pendant la nuit sur son exploitation. Les agriculteurs n'en peuvent plus de devoir calculer où ils doivent semer leur maïs, de prévenir la société de chasse pour qu'elle protège le champ quand le maïs est très appétent pour les sangliers, de faire des déclarations de dégâts auprès de la fédération départementale de chasse sans se tromper... Notre boulot d'agriculteur n'est pas de se protéger de la faune sauvage ! » Que vous répondent les chasseurs ?
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