Négociations anticipées : le lait revendique sa spécificité
Les représentants des producteurs et des industriels ont sollicité un rendez-vous à Bercy pour faire reconnaître « la spécificité » de la filière laitière et ne pas être concernés par l’anticipation des négociations commerciales avec la grande distribution.

Fin août, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire annonçait vouloir contraindre, en légiférant, les grands industriels à négocier plus tôt avec la grande distribution. Objectif affiché : faire baisser les prix en rayon pour les consommateurs. Dans la foulée de l’annonce du ministre, les producteurs et les industriels laitiers ont sollicité un rendez-vous pour faire valoir « la spécificité » de la filière, sans succès pour le moment. Une première rencontre à Bercy au printemps avait permis aux syndicats de producteurs (FNPL pour le lait de vache et Fnec pour le lait de chèvre), à la fédération des laiteries privées (Fnil) et à la Coopération laitière de se faire entendre. Coûts de production et de transformation en hausse, marges faibles des laiteries (entre 1 et 3 % pour les industriels privés), augmentation du prix du lait… Autant d’arguments qui leur avaient permis d’obtenir une exemption des renégociations appelées de...
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