Mieux protéger les données des exploitations

« Mon exploitation génère et livre entre 10 000 et 15 000 données (data) par jour : comptabilité, contrôle laitier, coopérative... Tout s’effectue de manière informatique. Je sais où sont transmises certaines d’entre elles, mais, pour la très grande majorité, je ne sais pas ce qu’elles deviennent, ni comment elles sont exploitées », indique Étienne Fourmont, éleveur laitier dans la Sarthe et « Youtubeurre ». Surtout, il pense ne pas avoir signé de contrat permettant aux récepteurs de ces données de pouvoir librement les exploiter. Or toutes ces informations constituent autant de richesses sur lesquelles les agriculteurs n’ont que très peu, voire aucun contrôle, et bien entendu aucun retour financier. Car de nombreux opérateurs s’appuient sur ces données pour développer, par exemple, des démarches qualité, mettre en place des blockchains et valoriser les produits agricoles agroalimentaires. Retrouver la confiance Henri Bies-Péré, deuxième vice-président de la FNSEA, n’aurait rien contre cette démarche si elle était organisée sur la base du vo...
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