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Commerce international

Mercosur-UE : l’inquiétude du monde agricole

Malgré l’annonce du Gouvernement « de ne pas signer en l’état » l’accord du Mercosur, les inquiétudes restent grandes dans le monde agricole. Point de situation sur cet accord de libéralisation commerciale, dont l’avenir pourrait dépendre de la COP 26 de Glasgow.

Mercosur-UE : l’inquiétude du monde agricole
Selon le président de la FNB, Bruno Dufayet, l’accord du Mercosur «est une catastrophe car il accepte l'importation en Europe de 99 000 tonnes de viande bovine du Mercosur à 7,5% de droit de douane, avec des normes sanitaires de production interdites en Europe ».

Le ministre délégué au Commerce extérieur et à l’Attractivité, Franck Riester, l’a clairement indiqué le 4 février, à l’issue d'une réunion du comité de suivi de la politique commerciale, rassemblant élus, fonctionnaires, ONG, syndicats et patrons ou responsables de filières économiques : « La France ne signera pas l’accord du Mercosur en l’état ». La raison principale est connue : « Nous ne voulons pas que ces accords, permettant notamment plus d'exportations vers l'UE de viandes et produits agricoles du Mercosur, entraînent plus de déforestation », a en substance indiqué le ministre. Double langage Cependant, cette annonce ne réjouit pas la Fédération nationale bovine (FNB) qui a une lecture assez différente de cet accord : « Le Gouvernement ferme la porte à toute renégociation du contenu de l’accord pour imposer aux pays du Mercosur les exigences environnementales et sanitaires qu’il affiche dans sa c...

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