Loi Egalim : une solution, mais pas la solution
Après la partie statutaire de l’assemblée générale de la FDSEA du début de semaine (article à lire ici), une table ronde était mise en place pour aborder l’application de la loi Egalim, tant la version 1 que la version 2. Alors que cette loi est difficile à mettre en œuvre, il ressort des débats qu’elle n’est pas le seul levier à utiliser pour créer de la valeur en agriculture.

Une application de la loi Alimentation (loi Egalim) qui tarde à avoir les effets attendus, notamment en ce qui concerne le retour de valeur dans les exploitations agricoles, et une version 2 de la loi (loi Besson-Moreau) en discussion au parlement constituait le point de départ de la table ronde organisée dans le cadre de l’assemblée générale de la FDSEA lundi. Des invités d’horizons divers, n’intervenant pas sur les mêmes marchés et donc ayant des leviers d’actions différents, ont pris la parole tour à tour : Sandrine Delory, directrice générale de la coopérative Prospérité fermière (coopérative née en 1949 dans les Hauts de France, transformant 80% du lait produit dans un rayon de 80 km, exportation d’ingrédients laitiers dans plus d’une centaine de pays (55% du lait produit), 1 200 éleveurs coopérateurs, vente exclusivement en B to B) ; Stéphane Joandel, membre du bureau de la FDSEA de la Loire ; Arnaud Rousseau, premier vice-président de la FNSEA et président...
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