« Les pouvoirs publics doivent prendre conscience de la gravité de la crise »
Face à l’épizootie de la Maladie hémorragique épizootique qui se développe à grande vitesse, les pouvoirs publics doivent prendre conscience de la gravité de la situation et de son impact sur le moral des éleveurs en prenant les mesures qui s’imposent, estime Laurent Saint Affre, membre du bureau de la FNSEA.

Quelle est la situation actuelle de l’épizootie de Maladie hémorragique épizootique (MHE) ? Laurent Saint Affre : « La situation est loin d’être maîtrisée. La MHE, qui était circonscrite à deux départements il y a deux mois, s’étend désormais des Pyrénées jusqu’en Bretagne (Morbihan et Ile-et-Vilaine), les Pays de la Loire (Maine-et-Loire et Mayenne), l’Indre en Centre Val-de-Loire au Nord, le Puy de Dôme, la Haute-Loire, l’Ardèche, le Gard à l’Est. Et la situation ne cesse de s’aggraver. (NDLR : 3 527 foyers à la date du 22 novembre, dans 17 départements). Cependant la plupart des cas diagnostiqués restent plus concentrés dans les Pyrénées-Atlantiques, les Landes, les Hautes-Pyrénées, la Haute-Garonne, l’Ariège. Quant aux éleveurs qui ont été touchés, ils sont dans une situation psychologique extrêmement difficile, mobilisés à accompagner leurs animaux au d&ea...
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