Les filières entre gestion au jour le jour et réinvention
Certaines filières commençaient tout juste à se remettre du premier confinement. Horticulture, viticulture, tourisme et bien d’autres secteurs encore s’efforcent aujourd’hui de surmonter une nouvelle période difficile.

Comme chaque année, les professionnels de la filière horticole attendaient le 1er novembre avec impatience. Après le printemps, l’automne représente pour eux la deuxième période d’activité la plus importante de l’année. Si la Toussaint a permis aux fleuristes d’obtenir une dérogation, ils ont dû, comme tous les commerces dits « non-essentiels », fermer boutique dès le lendemain. Seules les jardineries commercialisant des graines, des semences et des engrais peuvent aujourd’hui rester ouvertes. Même la vente de fleurs coupées dans les grandes surfaces et sur les marchés est désormais interdite. « Au niveau national, nous avons perdu 14 % de chiffre d’affaires sur le premier confinement. Ce retard a en partie pu être comblé à la sortie du confinement mais cette nouvelle fermeture représente pour tous les professionnels un impact psychologique violent », témoigne Véronique Brun, chargée de mission à la Fédération nationale des produc...
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