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Marché de l'espace rural

« Le terrain agricole ne connaît pas la crise ni les humeurs du marché immobilier »

Philippe Mazet, directeur départemental de la Safer, dresse le panorama de l'évolution des marchés ruraux dans la Loire. Au programme : consommation foncière, terres agricoles et maisons de campagne.
« Le terrain agricole ne connaît pas la crise ni les humeurs du marché immobilier »

À l’occasion de la présentation de leurs statistiques sur l’activité immobilière, les notaires ont pris l’habitude de donner la parole à la Safer Rhône- Alpes pour apporter son expertise sur les marchés ruraux. Philippe Mazet, directeur départemental, a ainsi annoncé que la consommation foncière avait vu 262 ha agricoles disparaître en 2015, notamment au profit de l’urbain (+193 ha) et des infrastructures urbaines (+40 ha). On observe toutefois un net ralentissement en la matière. Ainsi, entre 2000 et 2005, 533 ha agricoles disparaissaient en moyenne chaque année. Une tendance que Philippe Mazet lie « aux documents d’urbanisme, plus restrictifs, mais aussi à la diminution de l’activité économique » : « Si elle venait à repartir à la hausse, la consommation foncière suivrait peut-être. »   Concernant le marché agricole, 2016 a vu le prix moyen du lot s’établir à 34 600 euros (118 000 euros pour du bâti, 10 610 euros pour du non bâti), avec une surface moyenne par lot de 2,9 ha ...

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