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Travail du sol

Le semis direct, une technique encore peu développée

Le semis sans labour ne représente que 4 % des surfaces mises en culture. Le coût des matériels constitue un des freins majeurs à son développement au pays du labourage et du pâturage.
Le semis direct, une technique encore peu développée

« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France », disait Sully, surintendant d'Henri IV, à son heure... Cette acception reste encore en grande partie vraie aujourd'hui puisque le semis direct, c'est-à-dire sans travail du sol, ne représente en France que 4 % de la surface et à peine plus de 0,5 % pour le maïs. Le semis direct s'inscrit dans une logique de simplification du travail du sol sur les exploitations. Il entre aussi dans la réflexion des Techniques culturales simplifiées (TCS). Le semis direct est aussi utilisé dans les systèmes de permaculture, avec au préalable le passage de rouleaux à lames pour limiter le développement de la couverture végétale et faciliter la levée du semis. Le semis direct consiste à placer une graine dans un sillon tracé par un disque ouvreur dans un sol non travaillé. En fonction de la résistance du sol, texture et humidité, les constructeurs ont dû revoir toute l'architecture de leurs semoirs. Pour arriver à ce résultat, les bureaux d'étude ont proposé des éléments semeurs capables d'exercer des pressions très fortes sur chaque rang. Contrôler le salissementTrès économe en énergie à l'hectare puisqu'il n'y a qu'un s...

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