Le meilleur outil de prévention reste la rotation des pâtures

Les conditions climatiques de ces derniers mois, avec un automne chaud et sec, un hiver doux et de rares gelées, ont-elles eu une influence sur le parasitisme ? Karine Hauray : « Le temps sec de la saison écoulée a joué sur la quantité de douves et de paramphistomes. Les coproscopies de retour à la stabulation ont montré un faible taux d'infestation pour ce qui concerne la petite douve et le paramphistome, mais une présence assez importante de la grande douve et des strongles. Il est clair qu'un hiver froid, ce qui n'a pas été le cas cette année, peut avoir un impact sur les œufs et leur effet pathogène. Mais sur le plan climatique, ce qui compte vraiment ce sont les conditions au printemps, au moment où l'on sort les troupeaux. Le temps « idéal » pour le développement du parasitisme, correspond à une température douce de 20°C et un taux élevé d'humidité. Suivant les conditions météorologiques, le parasitisme va se développer de façon progressive : faiblement en début de mise à l'herbe, avec un pic durant les mois de mai et juin. Le cycle de vie des parasites étant de trois à quatre semaines, on peut en dénombrer 3 à 4 durant la période de pâtu...
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