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Négociations commerciales

Le maillon agricole monte au front

Les agriculteurs du courant majoritaire, FNSEA en tête, se font le porte-voix des industriels pour les défendre face aux distributeurs dans le cadre des négociations commerciales en cours. Seul Lidl parvient à faire valoir une image positive.

Le maillon agricole monte au front
Les négociations commerciales qui doivent se terminer le 1er mars entre les distributeurs et les industriels sont rudes. (Crédit : Bing image)

« Nous sommes en train de rassembler les données des industriels pour porter la voix de ceux qui ne peuvent rien dire sous peine d'être déréférencés », a lancé Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, lors d'un point presse du 28 janvier. Ajoutant que « globalement, il y a plus de transparence chez les industriels que chez les distributeurs ». Le grand méchant loup de ces négociations commerciales est donc clairement identifié : c'est la grande distribution. L'appel a été bien entendu du côté des aviculteurs. Alors même que « des opérateurs de l'abattage des volailles et du conditionnement des œufs ont fait savoir qu'ils ne sont plus en mesure de respecter leurs engagements financiers envers les éleveurs et demandent que les contrats soient revus à la baisse », la CFA (aviculteurs, FNSEA) pointe du doigt trois enseignes dans un communiqué du 8 février. « Casino, Carrefour et Aldi semblent avoir décidé d'ignorer les demandes des éleveurs » concernant la r&eac...

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