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Semences

Le Gnis veut préserver le savoir-faire français

Après une nouvelle campagne record, l’interprofession des semences entend préserver sa compétitivité et son savoir-faire à l’aune de différents enjeux : accès aux ressources génétiques, financement de la recherche, biotechnologies.
Le Gnis veut préserver le savoir-faire français

Premier exportateur mondial, la France a de nouveau battu des records avec sa filière semencière pour la campagne 2015-2016 : la balance commerciale de 904 M € détrône le record historique de la campagne précédente, grâce à une augmentation de 7 % des exportations. Des exportations qui restent principalement destinées à l'Europe : 1,109 Md €, pour un total de 1,5 Md € de chiffre d'affaires (CA) à l'export, le CA total de la filière s'élevant ainsi à 3,3 Mds €. La France maintient son rang de premier producteur européen de semences avec 353 000 hectares soit 17 % de la surface européenne, malgré un recul de 4 % des surfaces en multiplication. Plusieurs facteurs expliquent cette réussite : « tous les acteurs sont présents sur le territoire français », a rappelé Catherine Dagorn, directrice du Gnis, lors de la conférence de presse annuelle de l'interprofession des semences, le 8 décembre. Cet ancrage territorial est d'autant plus fort que 40 % des sites des entreprises sont implantées dans des communes de moins de 2 000 habitants. Néanmoins, les semences demeurent un marché en évolution. « Comment conserver et accroître l'excellence ? » demande Pierre Pagesse...

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