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Mine

Le cheval, ami du mineur

De Saint-Étienne, ceux qui ne la connaissent pas disent que c’est une ville grise. Pourtant, cette poussière de charbon qui a longtemps recouvert nos murs était aussi une fierté : la mine a permis le développement industriel de la ville. Et avec les hommes, des chevaux sont descendus au fond. 

Le cheval, ami du mineur
C’est en 1960 que le dernier cheval est remonté du puits de la Béraudière, à La Ricamarie. ©AdobeStock

Dans la Loire, le cheval n’a pas été qu’une success story dans la Plaine. Il a aussi été l’un des atouts de l’activité stéphanoise par excellence : la mine. Le département, inspiré par les pratiques britanniques, est pionner dans l’utilisation des chevaux au fond puisqu’ils descendent dans les galeries dès 1821 à Rive-de-Gier.  La pratique se généralise trois ans plus tard dans les autres bassins miniers du territoire puis s’étend au reste de la France. Un siècle après le début de cette pratique, on compte environ 10 000 chevaux dans les mines de l’Hexagone. Mais la modernisation se poursuit, avec l’électrification des mines et la présence des chevaux dans les galeries souterraines est questionnée, notamment par la Société protectrice des animaux. En 1919 déjà, au Puits Couriot, le plus emblématique de Saint-Étienne, on envisage d’installer...

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