Le Cerf, à la recherche d'un remède de cheval

A Marcoux, la situation devient pesante, voire carrément angoissante. Depuis les derniers cours donnés le 14 mars, le Centre équestre régional du Forez (Cerf) vit au ralenti. Seuls les deux moniteurs salariés, placés en chômage partiel, viennent à tour de rôle s'occuper des chevaux que possède la structure et de ceux qui y sont placés en pension. Le confinement avait déjà fini de convaincre l'établissement de ne pas renouveler le contrat de la secrétaire qu'il employait à mi-temps. « Ce n'était plus possible financièrement, avec la sécheresse et l'augmentation du prix du foin », regrette Laure Pardon. Membre du bureau, elle compte parmi les bénévoles qui tentent de maintenir le Cerf à flot. Un sacré challenge en ces temps où les charges continuent à s'accumuler mais sans recette pour les compenser. Le concours de saut d'obstacles (CSO) prévu le 29 mars s'annonçait bien ? Il a fallu annuler et jeter aux oubliettes des mois de préparation. Les championnats régionaux de Techniques de randonnée équestre de compétition (Trec) que Marcoux devait accueillir en juin ? Ils subiront probablement le même sort. Les colonies, questi...
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