La sécheresse accélère la décapitalisation des troupeaux
La baisse des naissances de veaux laitiers et allaitants compromet, à court terme, tout redressement des effectifs des troupeaux de vaches allaitantes et de vaches laitières.

Tant que l’inflation des prix à la consommation n’affecte pas structurellement la consommation de viande bovine, les prix des gros bovins viande payés aux producteurs resteront durablement élevés car l’offre de viande est réduite. En semaine 27, la vache O cotait 4,99 €/kg de carcasse (+ 47% par rapport à 2021 et +59 %/2020) et la vache U a gagné trois centimes au cours des quatre dernières semaines pour atteindre 5,60 €/kg de carcasse début juillet (+ 18 % par rapport à 2021 et + 24 %/2020). Pour autant, la hausse des cours ne compense pas la flambée des coûts de production. L’indice des prix des énergies et des lubrifiants a augmenté de 102 % sur deux ans et celui des engrais et amendements de 135 %. De même, les éleveurs se ruineraient s’ils nourrissaient une partie de leur cheptel avec des aliments achetés très cher afin de compenser, en cette période de sécheresse, la faible récolte de fourrages. Aussi, les producteurs de bovins viande taillent encore ce mois-ci dans leurs ef...
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