La profession demande plus de souplesse et d’adaptation

La moyenne olympique sur cinq ans. C’est sans doute le critère de calcul d’indemnités le plus remis en cause par les agriculteurs ayant souscrit à une assurance climat. Le calcul du rendement assuré tient compte de la moyenne des rendements historiques individuels déclarés par l’exploitant sur cinq années en excluant la meilleure et la pire. « Quand on subit des pertes d’exploitation régulièrement, ça ne devient plus intéressant de s’assurer », affirme Gérard Gallot, en charge du dossier assurance climat à la FRSEA Auvergne-Rhône- Alpes. C’est le cas en arboriculture, en viticulture, mais aussi en grandes cultures et en maraîchage lors d’épisodes de gel ou de grêle virulents. Ce qui, d’année en année, devient de plus en plus fréquent. « Au lieu d’assurer ton potentiel, tu assures un rendement mais lorsque tu as eu plusieurs aléas climatiques d’affilée sur tes cultures, ça n’a vraiment plus aucun intérêt. Cela revient trop cher de s’assurer, on le voit très bien chez les arboriculteurs, c’est flagrant ! » ajoute le responsable professionnel. Arboriculture : quid des moyennes départementales ? Quelle serait alors la solution la...
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