Accès au contenu
Aléas climatiques

La préfète à l’écoute des arboriculteurs

A l’invitation de la Chambre d’agriculture, Catherine Seguin, préfète de la Loire, s’est rendue vendredi 16 avril sur l’exploitation de la famille Mazenod à Saint-Paul-en-Jarez. Les arboriculteurs attendent des réponses concrètes après cet épisode de gel majeur qui va laisser des traces autant dans les trésoreries qu’au moral.

La préfète à l’écoute des arboriculteurs
Au cœur des vergers, les arboriculteurs de tous les syndicats ont fait part de leur désarroi. Ils attendent plus que des mots de la part des Pouvoirs publics.

Françoise Mazenod a les larmes dans la voix : « J’arrive en fin de carrière, j’aurais aimé laisser mon exploitation à mon fils dans de meilleures conditions. Mais c’est dur : le travail, la main d’œuvre, les prix de vente, les aléas climatiques et des nuits sans dormir… »Les arboriculteurs sont à bout. Le gel d’avril n’a pas de caractère exceptionnel mais c’est sa durée qui interpelle, et l’avancement de la végétation a renforcé la fragilité des fleurs. « Cette nuit encore (NDLR : le 16 avril), la température est descendue très bas. Il y a de nouveaux dégâts tous les jours », constate Henri Mazenod dépité. Le bilan s’annonce catastrophique sur les deux secteurs arboricoles : le Jarez et le Pélussinois. « Nous rentrons habituellement 7 000 tonnes de pommes, ce sera la moitié cette année. Les pertes sur les exploitations se situent entre 20 et 80 % », témoignait Roland Rivory, pr&eacut...

La suite est réservée à nos abonnés.