La filière cunicole est en crise

Les ventes de produits frais sont en chute libre, et pas seulement pour le lapin », tente de rassurer Baptiste Bichonnier, animateur de l'Interprofession lapin Grand Sud (ILGS). La viande de lapin, principalement dépendante des actions de promotion lancées par les Grandes et moyennes surfaces (GMS), est en crise. Certaines d'entre elles ont annulées les actions prévues. « Malgré tout, les GMS jouent le jeu quand elles le peuvent et je les en remercie. Malheureusement, les ventes dépendent du comportement des consommateurs qui ont totalement délaissé les produits label, bio, etc. au profit des premiers prix. Les GMS font du mieux qu'elles peuvent mais le choix fi nal de l'acte d'achat revient aux consommateurs... » prévient Aurélie Ribot, gérante des Établissements Ribot (abattoir) à Lapalud (Vaucluse). Car dans ce contexte, les abattoirs sont en première ligne. « Ils ont essayé de réajuster le marché en congelant les produits mais cela devient tendu car tous les congélateurs sont pleins. Quel avenir pour nos élevages de lapins ? Je ne sais pas trop quoi répondre... » annonce Philippe Marcoux, président de l...
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