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Élevage

La fabrication d'aliments à la ferme, pour plus d'autonomie

La fabrication d'aliments à la ferme, plus répandue en production porcine et en aviculture, permet de s'extraire des cours des matières premières très volatils et de gagner en autonomie. C'est aussi un moyen d'assurer une traçabilité, comme en AOP volailles de Bresse, de l'alimentation des animaux jusqu'au produit fini. Mais cela demande pas mal d'investissement au départ et un réel savoir-faire.
La fabrication d'aliments à la ferme, pour plus d'autonomie

C'est une tendance qui se confirme : les « fafeurs » sont de plus en plus nombreux dans l'agriculture française. Un « fafeur », c'est un éleveur qui pratique la fabrication d'aliments à la ferme. Multi-casquettes, il est à la fois éleveur, producteur de céréales et fabricant d'aliments qui serviront à alimenter l'ensemble des animaux du cheptel. Elle se pratique généralement sur des terres proches de l'exploitation, et permet aux éleveurs de travailler en véritable autonomie, sans être dépendants du cours des marchés des matières premières. Les aliments principaux de la fabrication à la ferme sont globalement communs aux différentes filières : le blé, l'orge ou encore le maïs auxquels les éleveurs ajoutent généralement du soja ou du colza qui va être broyé. Dans certaines filières comme la filière porcine, l'objectif final est d'obtenir une soupe, c'est pourquoi les éleveurs incorporent au mélange du lait ou encore de la levure de bière. Le produit final obtenu est pour partie stocké avant d'être distribué aux animaux. « Ce sont les fafeurs qui résistent le mieux » La filière porcine a depuis de nombreuses années intégré la fabrication d'aliments à la ferme à...

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