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Congrès

La Coopération agricole veut être le maillon fort de la souveraineté alimentaire

Réunie en assemblée générale au Palais des congrès à Paris, La Coopération agricole a affiché sa volonté d’être un élément clé de la souveraineté alimentaire française. Encore lui faudra-t-il lever de nombreuses hypothèques conjoncturelles et dessiner une vraie stratégie.

La Coopération agricole veut être le maillon fort de la souveraineté alimentaire
Dominique Chargé, président de La Coopération agricole, lors de l'assemblée générale au Palais des congrès à Paris.

« La souveraineté alimentaire, c’est choisir nos interdépendances », a déclaré le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, venu clore le congrès de La Coopération agricole le 14 décembre dernier. Sauf qu’en ce moment, les coopératives agricoles font face au « mur de l’énergie » et à de nombreux défis comme « la transition agroécologique, la décarbonation, le renouvellement des générations et bien d’autres », a estimé Dominique Chargé, président de La Coopération agricole. Pour répondre à cette équation aux multiples inconnues, il propose la mise en place d’un « nouveau pacte social dans lequel chacun prendra sa part ». Autrement dit, l’État devra accompagner les transitions demandées par le consommateur, les pouvoirs publics et l’Europe. « Ce pacte est un engagement réciproque », a-t-il martelé, évoquant la nécessité de lutter c...

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