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Maxime Brun

La contractualisation est toujours d’actualité

Responsable de la section bovins viande de la FDSEA de la Loire, Maxime Brun, revient sur l’intérêt de la contractualisation, tant pour les éleveurs que pour la filière.

La contractualisation est toujours d’actualité
Maxime Brun, président de la section bovine de la FDSEA de la Loire

Quels sont les grands principes de la contractualisation entre éleveur et acheteur ? Maxime Brun : « La contractualisation est inscrite dans la loi Egalim ; elle a un caractère obligatoire. Il n’est donc pas exclu que les services de l’Etat réalisent des contrôles dans les exploitations. Malheureusement, les éleveurs ne se sont pas saisis de cet outil ; peu ont signé des contrats avec leurs acheteurs, peut-être de peur de mal faire. C’est une réelle évolution dans les pratiques de commercialisation des bovins, vieilles de plusieurs dizaines d’années. La loi Egalim prévoit de contractualiser un volume d’animaux par catégorie sur trois ans avec une formule de prix tenant compte des cotations du marché et des indicateurs de coûts de production. L’éleveur s’engage à fournir ces animaux et l’acheteur, à les payer au prix défini par la formule. » Pourquoi les acheteurs ont-ils, eux aussi, été frileux ? MB

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