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Safer

« La consommation masquée ralentit mais reste élevée »

Invité par les notaires à évoquer les marchés ruraux et la consommation foncière, Raphaël Granjon détaille ici les constats relevés en 2018. L'adjoint au directeur départemental de la Safer évoque aussi le fonctionnement de la société, qui traite une majorité de dossiers à l'amiable plutôt que par voie de préemption.
« La consommation masquée ralentit mais reste élevée »

Quelles grandes tendances la Safer a-t-elle observées en 2018 ? Raphaël Granjon : « L'activité du marché de l'espace rural a été assez soutenue et le nombre de ventes progresse depuis trois ans. Malgré les difficultés de certaines productions, il y a toujours un intérêt et un engouement pour le foncier. Ce dynamisme est intéressant, mieux vaut avoir une surabondance de candidats parmi lesquels choisir plutôt que de ne pas trouver de solution de reprise, comme c'est le cas dans certains départements d'Auvergne-Rhône-Alpes. Il y a aussi un marché important concernant la vente de propriétés à la campagne. Ces biens qui ont eu une vocation agricole à une époque mais n'en n'ont plus peuvent nous permettre d'accompagner des porteurs de projet nécessitant de petites surfaces (maraîchage, culture de plantes médicinales, vente directe). » La vague de départs en retraite de la génération du baby-boom a-t-elle un impact ? R.G. : « On a de plus en plus de demandes pour des avis de valeur de la part de personnes qui s'interrogent sur leur fin de carrière. On estime qu'il y a environ une installation pour trois départs en...

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