L’emploi partagé : une opportunité pour les chefs d’exploitation et pour les salariés

La saisonnalité du travail agricole a justifié la création des premiers emplois partagés il y a près de 30 ans ; aujourd'hui la conjoncture économique et la multiplicité des tâches agricoles renforcent, si c'était encore nécessaire, la pertinence de ce type de contrat, expliquent l'Anefa (Association nationale emploi formation en agriculture) et la FNGEAR (Fédération nationale des groupements d'employeurs agricoles et ruraux). En 2016, la France comptait plus de 3 800 groupements d'employeurs agricoles et ruraux (GEAR) (soit 80 % des groupements d'employeurs toutes activités confondues), en hausse de 17 % par rapport en 2003. En 2014, 84 000 contrats ont été signés dans les GEAR. Diversité des missions et temps plein pour les salariés Contrairement aux idées reçues qui peuvent freiner les salariés potentiels, dans plus de 80 % des cas, les contrats signés en 2016 étaient des temps pleins, explique Philippe Faucon, éleveur et président de la FNGEAR. En cumulant les besoins saisonniers de diverses productions, un ouvrier agricole peut passer d'un employeur à un autre, sans changer de contrat, et travailler ainsi à temps plein sur l'ann...
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