Inaporc trace des perspectives malgré la crise
Après un an d'une crise historique, la filière porcine veut croire que le plus dur est passé. Réunie en assemblée générale le 5 juillet, l'interprofession Inaporc a esquissé des pistes pour l'avenir, entre revalorisation des prix, communication et lancement d'une démarche RSE.

Alors que le secteur porcin est en crise depuis un an, l'interprofession Inaporc s'est employée à tracer des perspectives lors de son assemblée générale, le 5 juillet à Paris. Les éleveurs sont pris en étau entre des prix de vente insuffisants et la flambée de l'alimentation animale, exacerbée par la guerre en Ukraine. Malgré les aides d'urgence, « le potentiel de production est en train de s'affaiblir », a alerté Jean-Luc Cade, membre du bureau de La Coopération agricole nutrition animale. D'après l'élu, les fabrications d'aliment pour porcs charcutiers ont cédé 6 % au premier semestre 2022, après une baisse de 5 % en 2021. « En truies, c'est pire », souffle-t-il, autour de moins 10 %. De leur côté, les transformateurs souffrent de l'inflation qui touche aussi bien leurs matières premières que leurs moyens de production (énergie, emballages, transport, main-d’œuvre, etc.). « Au premier semestre, au moins la moitié des entreprises sont défici...
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