Inaporc met en cause l’empilement des réglementations
Lors de son assemblée générale, l’interprofession nationale porcine (Inaporc), a pointé du doigt les risques économiques liés aux révisions de la directive sur les émissions industrielles et de la réglementation européenne sur le bien-être animal dans un contexte dégradé d’amont en aval.

L’interprofession Inaporc, réunie en assemblée générale le 7 juin dernier, s’est inquiétée de voir l’autosuffisance de la France en viande porcine se réduire, sans réelle perspective de redressement. « Fragilisée par la hausse des charges, la filière enregistre une baisse de la production de porcs de 5,5 % sur les quatre premiers mois de l’année liée à des arrêts de production tandis qu’en aval, un vent de restructuration se prépare », a développé Thierry Meyer, le président de l’interprofession, évoquant la défaillance de 17 entreprises de charcuterie ces derniers mois. Alors que les importations ont progressé de 1,2 % en 2022, l’interprofession a pointé du doigt dans un manifeste le risque de voir « une nouvelle filière d’élevage perdre son autonomie en matière de production » et appelé à « une prise de conscience ». Des entraves… Parmi les nombreuses entrav...
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