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Syndicalisme

FRSEA : « Il faut asseoir les fondations de la loi Egalim »

Alors que l’inflation alimente les conversations, les élus de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes préviennent, pas question de revenir sur la loi Egalim et sa pierre angulaire : la non-négociabilité de la matière première agricole.

FRSEA : « Il faut asseoir les fondations de la loi Egalim »
De gauche à droite : Jocelyn Dubost, président de Jeunes agriculteurs, Michel Joux, président de la FRSEA et David Chauve, secrétaire général de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes. ©SC

Les responsables syndicaux venus des douze départements de la région se sont retrouvés les 7 et 8 novembre à Thiers dans le Puy-de-Dôme. Au menu des discussions, le contexte économique marqué par l’inflation à tous les étages que subissent de plein fouet les agriculteurs mais qui, grâce à la loi Egalim, certes à ce stade, imparfaite, « ne devrait plus être un problème à partir du moment où les indicateurs de coûts de production sont suivis », a indiqué Patrick Bénézit, éleveur dans le Cantal, secrétaire général adjoint de la FNSEA, très impliqué sur ce dossier. Dans les faits, la loi Egalim a déjà porté ses fruits, puisque d’après les chiffres officiels issus du comité de suivi des relations commerciales, les entreprises qui s’en sont emparées, on fait passer en moyenne des hausses de 7,5 % sur les produits agricoles, alors que sur le non agricole, elles n’ont rien passé du tout, voire ont ét&ea...

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