France, dis-moi quel élevage bovin tu veux pour demain...
Alors que le congrès de la FNB se tient les 1er et 2 février à Metz et après une année 2022 “de rupture”, les éleveurs interrogent Gouvernement et filière sur une production en voie de paupérisation et déclin.

À force de crier au loup et de ne pas être écoutés... advient ce qui devait arriver : la filière bovine allaitante française subit de plein fouet les conséquences structurelles des phénomènes sur lesquels les éleveurs alertent l’aval et les pouvoirs publics depuis plusieurs années déjà, en vain. " Si on avait dit en 2016 que six ans plus tard, il manquerait en France 837 000 vaches, dont 500 000 vaches allaitantes, on nous aurait encore taxés de tenir un discours purement syndical, populiste ", avance Bruno Dufayet, président de la FNB (Fédération nationale bovine) qui tient les 1er et 2 février son congrès à Metz. Un congrès dans un contexte inédit, après une année 2022 que les responsables de la FNB n’hésitent plus à qualifier d’année de rupture. Il y aura un avant et un après cette année de bascule qui a vu la décapitalisation du cheptel allaitant s’aggraver encore, avec 110 000 vaches de moins (- 3,7 %), et pour la premi&...
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