Et si on faisait le point sur sa consommation électrique ?
La Chambre d’agriculture de la Loire s’est appuyée sur une synthèse, entre 2017 et 2021, des fermes de références bovin lait du dispositif Inosys-Réseaux d’élevage Rhône-Alpes. Ces données, qui permettent d’observer et d’expliquer les variations de résultats technico-économiques entre les différentes fermes, sont aussi un moyen de proposer des leviers d’adaptation, notamment dans le domaine des économies d’énergie.

Dans les élevages bovins laitiers, la consommation d’électricité représente une part non-négligeable (environ 20 %) des coûts en matière d’énergies directes, dans un contexte d’inflation. « Le bloc traite représente en moyenne 85 % de la consommation électrique. Il se décline de la manière suivante : 35 à 45 % pour le tank à lait, 25 à 40 % pour le chauffe-eau et 15 à 20 % pour la machine à traire. Les 10 à 15 % restants concernent les autres consommations diverses (atelier avec, par exemple, la meuleuse ou le poste à souder, radiateur électrique du bureau, etc.), mais elles sont anecdotiques », informe Jean-Pierre Monier, chargé d’études au sein du service élevage à la Chambre d’agriculture de la Loire Optimiser la consommation du bloc traite passe par un entretien régulier des équipements, l’adoption de technologies modernes et économes en énergie et une gestion intelligente de l’usage de l’électricit&e...
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