Des négociations commerciales toujours compliquées
Alors que les négociations commerciales entre centrales d’achat de la grande distribution et fournisseurs se sont terminées le 1er mars, les professionnels de l’agroalimentaire sont mécontents. Ils déplorent des demandes de hausses tarifaires non prises en compte, des négociations tendues et des résultats qui fragilisent les PME et ETI.

Année après année, les négociations commerciales se passent toujours aussi mal, entraînant un flot de récriminations et de déceptions, surtout de la part des fournisseurs de l’agroalimentaire. Les « hostilités » ont débuté dès les derniers jours précédant la date officielle du 1er mars, date à laquelle tous les contrats doivent être théoriquement signés. « On n’a que 10 % de signatures d’accords, car ça se passe mal », a regretté le 27 février Nicolas Facon, patron de l’Ilec (grandes marques de l’agroalimentaire). « Ce qui coince, c’est la distribution qui demande des baisses de prix de manière complètement inconsidérée par rapport à la réalité économique des entreprises », a-t-il affirmé. La FCD (distributeurs) a été la première organisation professionnelle à se manifester après...
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