Dans la Loire, un printemps chaotique annonce une fin d’année incertaine pour le pâturage
Dans le département de la Loire, la campagne de pâturage du printemps s’est avérée plus chaotique que prévue en raison des importantes précipitations. L’herbe a été moins valorisée et ce qui a pu l’être n’est pas d’une grande qualité. Certaines parcelles sont définitivement abîmées et il faudra du temps pour qu’elles se reconstruisent. Cette première campagne se conclut avec un bilan mitigé et ouvre des questions pour la suite de l’année.

Ce printemps, il a plu. Pas un peu, pas même pas mal. Il a plu et il a plu fort. Par endroits, en deux mois il est tombé l'équivalent de plus de la moitié de la pluviométrie annuelle. La campagne de pâturage, qui avait commencé un peu plus tôt, même dans les régions en altitude, en raison de la clémence et de la douceur des cieux, a pâti de ce brusque changement. La valorisation de l’herbe pâturée ce printemps a donc été compliquée par ces aléas climatiques successifs. Ainsi, deux pics de précipitations ont été relevés : l’un fin mars et l’autre sur le mois de mai. Ils ont été accompagnés d’une chute des températures, voire d’épisodes neigeux fin mars, et de précipitations localisées et souvent orageuses selon les périodes, qui ont aussi porté préjudice à une gestion maîtrisée du pâturage. Lire aussi :
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