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Chanvre et CBD : un marché en plein essor freiné par une réglementation floue

Avec l’arrachage de vignes, les aléas climatiques, les ravageurs et l’interdiction progressive de certains produits phytosanitaires, vivre de sa production principale devient un défi. Face à cette réalité, certains agriculteurs choisissent de se tourner vers de nouvelles activités pour assurer la pérennité de leur exploitation, dont la production de chanvre.

Chanvre et CBD : un marché en plein essor freiné par une réglementation floue
Parmi les cultures de diversification qui fleurissent, l’une d’elles retient particulièrement l’attention de certains agriculteurs : le chanvre, où Cannabis sativa.

Parmi les cultures de diversification qui fleurissent, l’une d’elles retient particulièrement l’attention de certains agriculteurs : le chanvre, où cannabis sativa. Ce marché, encore en pleine construction, suscite l’intérêt, notamment pour son principe actif majeur, le cannabidiol (CBD). Réputé pour ses propriétés thérapeutiques depuis l’Antiquité, le CBD se distingue par son absence d’effets psychotropes, contrairement au THC, dont les taux sont strictement réglementés en France (maximum 0,3 %). Hormis ses valeurs thérapeutiques, la plante offre un potentiel économique attractif. En France, la filière génère un chiffre d’affaires de 800 millions d’euros, « une filière d’avenir et porteuse d’un revenu décent pour les agriculteurs », affirme Hugo Bessenay-Prolonge, chargé d’affaires pour l’Association française des producteurs de cannabinoïdes (AFPC).

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