Bonnes conditions de portance : sortez les animaux
La Chambre d’agriculture de la Loire et Loire conseil élevage proposent un suivi hebdomadaire de la croissance de l’herbe pour aider les éleveurs ligériens à bien maîtriser le pâturage et la récolte de l’herbe.

Les sommes de températures depuis le 1er février et le cumul pluviométrique sur le mois de mars dans le département sont les suivantes (au 14 mars) :
- Bard, 210°C, 0,2 mm ;
- Burdignes, 118°C, 0 mm ;
- Noirétable, 230°C, 2 mm ;
- Saint-Sauveur-en-Rue, 207°C, 2,5 mm ;
- Saint-Georges-en-Couzan, 256°C, 0,4 mm ;
- Violay, 215°C, 1,6 mm ;
- Fourneaux, 269°C, 2 mm ;
- La Valla-en-Gier, 257°C, 1,4 mm ;
- Panissières, 261°C, 1,6 mm ;
- Arthun, 273°C, 0,4 mm ;
- Balbigny, 294°C, 2,8 mm ;
- Nandax, 288°C, 2,4 mm ;
- Pélussin, 291°C, 0,8 mm ;
- Savigneux, 282°C, 0,6 mm ;
- Veauchette, 287°C, 0,6 mm.
Repères des sommes de températures :
- lisier : huit semaines minimum avant utilisation ;
- fumier : trois mois avant utilisation ;
- apport minéral si besoin : entre 200°C base 1er janvier et 200°C base 1er février.
A faire selon la somme des températures :
- montagne et plateaux : les premiers apports minéraux peuvent se faire jusqu’à 900 m d’altitude ; le fumier sur prairies doit être épandu alors que les apports de lisiers peuvent se poursuivre ;
- coteaux : les 250°C cumulés depuis le 1er février sont atteints ; les animaux vont pouvoir sortir pour commencer le premier tour de pâturage avec la floraison des forsythias ;
- plaine : les animaux doivent sortir afin de valoriser l’herbe et limiter le coût de la ration ; les deuxièmes apports vont pouvoir se faire en fin de semaine afin de pouvoir réaliser des récoltes précoces fin avril.
Hauteur d’herbe (suivi réalisé dans plusieurs exploitations du département) :
- Saint-Marcel-de-Félines (490 m d’altitude) : 6,3 cm ; 7,3 kg de MS/ha/jour ;
- Violay (700 m) : 6,6 cm ; 9,2 kg ;
- Fontanès (750 m) : 6,3 cm ; 42 kg ;
- Apinac (980 m) : 5,2 cm.
A retenir pour cette semaine :
- environ 50°C ont été cumulés cette semaine sur notre département, sans précipitations ;
- les clôtures doivent être mises en place afin de sortir les animaux pour profiter des bonnes conditions de portance ;
- valoriser une partie de l’herbe sous forme de pâturage permet de limiter le coût des rations. En effet, l’herbe pâturée coûte 2,5 à 3 fois moins cher que sous forme conservée. 30 % de pâture réduit le coût alimentaire d’environ 20 € / 1 000 L.
Pierre Vergiat, Chambre d’agriculture de la Loire
Stéphane Laurent, Loire conseil élevage