Accès au contenu
Filière

AOP Bœuf de Charolles : porteuse d’espoirs et de projets

Prenant l’exemple de la filière comté, le bœuf de Charolles assume sa différence d’être un signe officiel de qualité qui privilégie la qualité et le maintien d’exploitations ancrées dans leur terroir. Doucement mais sûrement, la jeune appellation se veut plus que jamais porteuse d’espoir et de projets sur son territoire.

AOP Bœuf de Charolles : porteuse d’espoirs et de projets

En 2020, la filière AOP Bœuf de Charolles a connu une nouvelle baisse d’activité, de l’ordre de -7 %. 1 035 carcasses ont été commercialisées sous l’appellation, principalement par la cheville Charollais viande de Paray-le-Monial (71). La crise du Covid a pesé sur le début de l’année. Mais depuis, les choses se sont améliorées et les premiers chiffres de 2021 permettent de prévoir un volume annuel de plus de 1 350 animaux, soit une hausse de +30 %, extrapolaient les responsables du syndicat lors de l’assemblée générale lundi 20 septembre à Saint-Germain-en-Brionnais (Saône-et-Loire).  Dans le détail, le millier d’animaux commercialisés en 2020 se répartit entre 566 vaches, 459 génisses et dix bœufs. Les conformations sont majoritairement U- et R+ et les poids de carcasses restent stables à 478 kg de moyenne. Concernant les débouchés, la part des GMS a pris de l’importance ces dernières années pour atteindre environ 50 %. Le président...

La suite est réservée à nos abonnés.