Chambre d’agriculture
Le marché de Noël des producteurs s’installe à Andrézieux-Bouthéon
Le Marché de Noël des producteurs de nos terroirs, organisé par la Chambre d’agriculture, revient cette année, mais à Andrézieux-Bouthéon, les vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 décembre. Précisions avec Rémi Jousserand, membre du bureau de la structure et en charge de ce dossier.
La Chambre d’agriculture de la Loire tient à son Marché de Noël des producteurs de nos terroirs, qui, au fil des années, est devenu une institution tant pour les visiteurs que pour les exposants. En 2020, en raison du Covid, ce rendez-vous avait pris la forme d’un drive sur le parking de la Chambre d’agriculture à Saint-Priest-en-Jarez. L’an dernier, il s’était à nouveau installé au Parc expo de Saint-Etienne, comme les années antérieures. « La fréquentation était tout à fait satisfaisante, avec 11 000 visiteurs, mais le problème est la baisse du chiffre d’affaires des producteurs pendant le week-end », rapporte Rémi Jousserand, membre du bureau de la Chambre d’agriculture de la Loire en charge de ce dossier. Une des explications pourrait venir de l’éloignement entre le marché et les parkings. En conséquence, « certains producteurs se posaient la question d’exposer à nouveau en 2022 ».
Les responsables de la Chambre d’agriculture tenant à la diversité des exposants et à la représentation des productions ligériennes, ils ont tout remis à plat et fait des choix. Le premier a été de se repositionner sur un autre site. « Les lieux pour accueillir un tel marché ne sont pas nombreux, d’autant plus que nous voulions rester à proximité du bassin stéphanois. Nous nous sommes rapprochés de la ville d’Andrézieux-Bouthéon et avons trouvé un terrain d’entente. Ce marché s’inscrit dans la stratégie municipale des festivités de Noël. » L’édition 2022 se déroulera donc vendredi 16, samedi 17 et dimanche 18 décembre, de 9 à 19 heures, au Complexe d’animation des bords de Loire (Cabl), rue des Garennes, à Andrézieux-Bouthéon. L’entrée est gratuite, tout comme les parkings sur place.
Quant à la date du marché, aucune n’est parfaite. Elle dépend du jour de Noël dans la semaine. « Quand le marché est trois jours avant Noël, les producteurs ont moins le temps car c’est le rush pour eux. Quand il est plus en amont, ce sont les clients qui sont moins enclin à acheter avant, mais ils peuvent quand même passer commande. » Et même s’il est intitulé « marché de Noël », « on n’est pas obligé d’acheter des produis que pour Noël… Ce rendez-vous est l’occasion de découvrir des produits que l’on n’a pas l’habitude de consommer ou bien encore de trouver des idées de cadeaux. »
Miser sur un marché redynamisé
Une fois que le lieu a été défini, « nous avons refait le tour des producteurs pour recueillir leurs attentes ». Il en ressort un souhait d’avoir une image de vrai marché et de le dynamiser. « Notre choix a donc été de revenir à une formule plus simple en termes d’aménagement, en optant pour un format de type "marché " plutôt que " salon ". » Fini les cloisons séparant chaque producteur ; place à un espace plus ouvert.
En plus des étals de la soixantaine d’exposants, les visiteurs découvriront d’autres attractions qui rythmeront les trois jours. Par exemple, des animations culinaires (réalisation de recettes et dégustation) mettront en avant des produits vendus sur le marché. Chaque midi, il sera aussi possible de se restaurer sur place en se régalant avec les produits du terroir : jambon à la broche, escargots, charcuterie, fromages, verrines glacées, boissons… Pour le bonheur des familles, le réseau ligérien des fermes pédagogiques Bienvenue à la ferme sera présent samedi et dimanche pour proposer des ateliers dédiés aux enfants. L’objectif est de faire découvrir de manière ludique le monde de la ferme. Les enfants pourront également se balader à poney.
« Nous avons aussi voulu proposer des animations pour plonger les visiteurs dans l’ambiance de Noël », ajoute Rémi Jousserand. Des sapins seront vendus par une pépinière. Le Père Noël et son traineau seront présents le samedi après-midi et le dimanche.
« Le coût de la location n’est pas le même qu’au Parc expo de Saint-Etienne », avoue l’élu de la chambre consulaire. Cet argument a évidemment contribué à faire pencher la balance, même si la logistique nécessite plus de temps et de moyens aux organisateurs. « L’investissement de la Chambre d’agriculture est encore plus conséquent que les années passées. » Il va dans le sens de la volonté politique de la structure « de maintenir un marché de Noël qui représente les producteurs et les produits de la Loire, et d’accompagner plus largement les producteurs du département ».
Pour preuve, les responsables de la Chambre d’agriculture ont renforcé l’équipe « produits fermiers » en embauchant Noémie Berthet. Elle doit aller à la rencontre des producteurs, identifier les besoins et proposer des formations notamment mettant l’accent sur le temps de travail et la pénibilité du travail.
Lucie Grolleau Frécon
