Administration
Lieutenants de louveterie : douze nominations pour cinq ans
Mi-janvier, les lieutenants de louveterie ont été officiellement renouvelés dans le département de la Loire. Au nombre de douze, ils ont été nommés par le préfet pour une période de cinq ans.
Au 31 décembre dernier, les mandats des lieutenants de louveterie arrivaient à échéance. C’est dans ce cadre que douze d’entre eux (reconduction d’anciens et intégration de nouveaux, NDLR) ont été nommés mercredi 15 janvier, en préfecture, pour assurer cette fonction durant cinq ans. Alexandre Rochatte, préfet de la Loire et André Merle, procureur de la République adjoint de Saint-Étienne, ont installé ces nouveaux agents du département, lesquels ont signé la charte de l’association nationale de louveterie, s’engageant ainsi à être « les conseillers cynégétiques du préfet et à assurer les missions qui leur seront confiées par l’administration, tout en respectant l’obligation de réserve et les valeurs portées par la structure ».
Marquant un engagement indéniable pour la gestion de la faune sauvage et la régulation de certaines espèces dans la région, ce renouvellement permet ainsi le maintien d’une action efficace et la poursuite des actions coordonnées avec l’Office de français de la biodiversité (OFB) et l’Office national des forêts (ONF). Ces agents jouent également un rôle important dans la sensibilisation et l’information des citoyens sur les bonnes pratiques à adopter en matière de cohabitation avec la faune sauvage.
Assurer l’équilibre entre la faune sauvage et les activités humaines
Sélectionnés pour leur capacité d’intervention technique par tir, mais aussi sur leur faculté de médiation et de relais entre le terrain et l’administration, l’action des louvetiers est indispensable pour maintenir ou retrouver une pratique de la chasse à caractère environnemental, culturel, social et économique, en plus de contribuer à l’équilibre entre le gibier, les milieux et les activités humaines.
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Ces lieutenants sont chargés de prévenir les conflits entre les animaux sauvages et les activités humaines, notamment dans les zones rurales. Leur mission inclut la lutte contre les nuisibles, la protection des cultures et l’accompagnement des agricultures face aux risques liés à la présence d’animaux sauvages comme le sanglier ou le loup. En plus de leur rôle préventif, ils sont appelés à intervenir lors d’incidents où des animaux sauvages menacent la sécurité publique. Ils opéreront sous l’autorité des préfets, tout en collaborant étroitement avec les associations de chasse et les autorités locales.
