Histoire
Les Lapendery, le Charolais dans le sang

Vincent Lapendery a repris l’exploitation familiale en 2019. Aujourd’hui, il élève avec son cousin 200 vaches charolaises inscrites au Herd book charolais (HBC). En 2023, il a pris la présidence de l’Ajec Loire. Portrait. 

Les Lapendery, le Charolais dans le sang
Vincent Lapendery (t-shirt bleu) est issu d’une longue lignée d’agriculteurs. Son grand-père, Louis, a contribué au développement de la race Charolaise dans le département. Son père et son oncle ont poursuivi. Sa génération est désormais aux commandes de l’élevage. Photo d’archive de la famille.

Vincent Lapendery est issu d’une longue lignée d’agriculteurs. Son grand-père, Louis Lapendery, a largement contribué au développement et à la promotion de la race Charolaise dans le département. « Notre ferme a plus de 80 ans et autant de génétique ! », s’enorgueillit le jeune homme.

Passé par un bac agricole au lycée de Chervé, il a aussi travaillé pour le Herd book charolais (HBC), puis six ans pour Bovins croissance (Saône-et-Loire) avant de revenir dans le Roannais. Installé le 1er avril 2019, d’abord avec son père et son oncle, il est aujourd’hui en Gaec avec son cousin et élève 200 vaches charolaises inscrites au HBC. Un troupeau de 60 brebis et 370 hectares, dont 40 de céréales pour de l’autoconsommation et 10 de maïs, destinés à la nourriture des vaches l’hiver, complètent l’exploitation de Saint-Haon-le-Vieux. 


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Vincent Lapendery ne tarit pas d’éloge sur la race Charolaise, dont la passion est contagieuse : « C’est l’une des meilleures races à viande, avec une morphologie très complète. C’est un très joli format d’animaux, qui s’adapte aussi bien à plaine qu’à la montagne. La Charolaise est idéale pour les croisements ! » s’enthousiasme-t-il. 

A la fois éleveur et président de l’Ajec Loire, son emploi du temps est bien rempli. Pas toujours évident, comme il l’explique, « surtout avec le retour du froid et des vêlages ». Mais, conscient de l’attache prise avec l’association, il prend sans trop de remords sur son temps de travail, un peu plus sur son temps de famille. « J’ai mon rôle à cœur et ce projet de vente aux enchères que nous avons lancé autour d’une table, en rigolant, il faut le mener à bien, même s’il demande beaucoup d’investissement. Il faut pouvoir mettre toutes les chances de notre côté pour réussir. » 

Alexandra Blanchard-Pacrot