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FCO et fièvre aphteuse : l’actualité sanitaire en élevage

Le Groupement de défense sanitaire de la Loire communique sur deux actualités : la première relative à la FCO (Fièvre catarrhale ovine) et la seconde aux cas de fièvre aphteuse en Allemagne.

FCO et fièvre aphteuse : l’actualité sanitaire en élevage
Le GDS de la Loire conseille de vacciner les animaux pour la FCO avant la mise à l’herbe. ©LGF

Alors que la Fièvre catarrhale ovine (FCO) sévit depuis l’été dernier sur les bovins et les ovins et que la virulence de cette maladie n’est plus à démontrer, les responsables du GDS (Groupement de défense sanitaire), de la Chambre d’agriculture et des structures œuvrant dans les filières d’élevage n’ont de cesse d’encourager les éleveurs à vacciner leurs animaux pour les protéger et pour faciliter les exportations. Le GDS attire une nouvelle fois l’attention des éleveurs à ce sujet pour cette maladie, mais aussi pour la MHE (Maladie hémorragique épizootique, pour les bovins, mais pas les ovins). « L'objectif est qu'un maximum d'animaux mis à la reproduction soit vacciné contre la FCO sérotypes 3 et 8 avant la mise à l'herbe. Il convient de réaliser la primo-vaccination dès maintenant pour que le rappel puisse se faire alors que les animaux seront encore en bâtiment. »


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La structure annonce également que « le vaccin contre la FCO 3 pris en charge par l'Etat (Bluevac 3), le sera jusqu'à la fin du mois de janvier (selon les stocks) ». Celui-ci assure la protection du cheptel, sans pouvoir certifier les mouvements nationaux ou l'export. Le GDS invite les éleveurs à contacter leur vétérinaire pour plus d'informations. Le tableau ci-dessous recense les vaccins à utiliser selon l'espèce et les débouchés des animaux.

Résurgence de la fièvre aphteuse

Le Groupement de défense sanitaire signale également que des cas de fièvre aphteuse ont été découverts en Allemagne, sur trois buffles d'eau. Ce virus extrêmement contagieux pour l'ensemble des ruminants et des suidés (porcs, sangliers) est éradiqué du territoire allemand depuis 1988. L'origine de la contamination n'est pas encore connue.

« Cette résurgence conforte l'importance des surveillances qui sont poursuivies sur le long terme au sein des troupeaux, explique le GDS, même si la fièvre aphteuse ne fait pas partie des maladies recherchées lors de la prophylaxie. C'est le cas pour la  brucellose, la leucose, le varron et l'IBR (rhinotrachéite infectieuse bovine), qui sont analysés lors des prophylaxies annuelles sur le sang ou sur le lait ». La structure rappelle que les éleveurs « participent ainsi activement à maintenir un risque sanitaire limité pour les animaux et l'ensemble de la population ».

« L’impact économique de la fièvre aphteuse peut être considérable », insistait GDS France dans un communiqué la semaine dernière. Selon l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail), le virus « se transmet directement d’animal à animal ou par contacts indirects » (matériel contaminé, produits animaux, interventions humaines, etc.).

L’Allemagne a multiplié les mesures destinées à stopper toute propagation du virus. En France, « nous renforçons drastiquement les contrôles et enquêtes auprès des filières animales concernées », a indiqué le ministère de l’Agriculture. « On a vérifié les flux d’animaux arrivés potentiellement d’Allemagne, a précisé GDS France. On a cherché si des animaux venaient de la zone concernée : il n’y en a pas. » La Rue de Varenne « est en état d’alerte », a aussi précisé le cabinet de la ministre.

LGF, d’après GDS Loire et AgraPresse