Les irrigants de France passent à l’offensive
Le président d’Irrigants de France, Éric Frétillère, a présenté à la presse, début août, un projet de retenue d’eau innovant en Dordogne. L’occasion pour lui d’évoquer les enjeux majeurs d’une gestion raisonnée, durable et cohérente de l’eau aux plans local et national.

Faire reconnaître l’agriculture comme étant un domaine prioritaire pour l’eau : tel est aujourd’hui l’un des principaux combats menés par Éric Frétillère, président des Irrigants de France. En effet, à ce jour, en cas de crise, deux priorités sont inscrites dans la loi : la protection de la ressource pour délivrer de l’eau potable aux populations et celle pour la production d’énergie, notamment à destination des centrales nucléaires qui doivent refroidir leurs réacteurs. L’agriculture fait donc partie des usages courants, non protégés, alors même qu’elle concourt à préserver la souveraineté alimentaire. « Si l’eau potable doit évidemment rester la priorité, nous appelons à faire de l’agriculture le deuxième usage prioritaire de la ressource tel que fixé par la directive-cadre sur l’eau », martèle Irrigants de France qui plaide aussi pour l’installation d’un Secrétariat général de l...
La suite est réservée à nos abonnés.