Vendredi 7 juillet au château de la Bâtie d’Urfé à Saint-Etienne-le-Molard, la Chambre d’agriculture organisait, conjointement avec la préfecture et le Département, une cérémonie visant à honorer les participants et lauréats des différents concours d’animaux et de produits de ces derniers mois.
Les éleveurs et les producteurs fermiers ont été nombreux à participer ces derniers mois à un concours, que ce soit d’animaux ou de produits. Le président de la Chambre d’agriculture de la Loire, Raymond Vial, avait à cœur de le mettre en avant lors d’une cérémonie. Cette démarche a reçu les faveurs du Conseil départemental et des services départementaux de l’Etat. Ainsi, Alexandre Rochatte, préfet de la Loire, et Chantal Brosse, vice-présidente du Département en charge de l’agriculture avaient fait le déplacement vendredi dernier à Saint-Etienne-le-Molard, sur le site bucolique de la Bâtie d’Urfé. Le député de la circonscription, également conseiller régional, était également présent.
Cette cérémonie « célèbre des passions et des réussites : celles des éleveurs et des producteurs fermiers qui ont engagé leurs animaux et leurs produits dans des concours », lançait Raymond Vial. Elle « fête l’agriculture qui gagne, celle de l’effort récompensé, de l’audace, de l’engagement. Au-delà de produire au quotidien, dans un environnement compliqué, faire le choix de participer à des concours d’animaux ou de produits, est à la fois synonyme d’engagement courageux mais aussi d’opportunité de faire reconnaitre son travail, un travail souvent de plusieurs décennies. »
Le préfet félicitait « toutes les personnes pour ces prix. Elles constituent une synthèse de la richesse et de la diversité du département. » Les personnalités présentes lui embrayaient le pas, à l’image de Chantal Brosse, qui saluait « la capacité des agriculteurs récompensés à travailler sans relâche et à s’adapter ».
Passion et promotion
Pour le président de la Chambre d’agriculture, « la Loire est un département de cohabitation entre la ville et la campagne. Cette configuration crée des tensions sur le foncier, mais cette proximité offre de réelles opportunités de commercialisation pour les producteurs fermiers. » Il indiquait qu’ « un jeune sur deux qui s’installe dans le département dispose d’une activité en circuit court. La transformation et la vente directe constituent une opportunité pour les agriculteurs d’ajouter de la valeur à leurs produits et d’améliorer les résultats économiques. Mais elles sont aussi génératrices de travail supplémentaire. » La participation des agriculteurs à des concours dédiés met en évidence leur passion pour leurs produits. « Et les consommateurs ne s’y trompent pas. »
Raymond Vial saluait également la passion des éleveurs pour leurs animaux, qui « se remarque au travers de l’amélioration génétique des troupeaux. L’activité d’élevage ne se conçoit pas sans un engagement fort et durable de l’éleveur. Le travail est difficile, il requiert une présence de chaque instant. Les aléas sont courants. »
Soutenir l’agriculture
Chantal Brosse revenait brièvement sur quelques soutiens du Département à l’agriculture : pour l’investissement, pour le sanitaire des troupeaux et bien sûr aux produits fermiers, notamment avec le concours annuel qui leur est dédié. Elle rappelait aussi la convention qui lie la collectivité à la Chambre d’agriculture. « Notre volonté est d’accompagner la diversification et les circuits courts. »
Jean-Pierre Taite rappelait à son tour tout l’intérêt que porte le Conseil régional à l’agriculture. Alors qu’il a été plusieurs années vice-président de la Région en charge de l’agriculture, il continue à défendre l’agriculture en tant que député engagé au sein de la commission aménagement des territoires et développement durable à l’Assemblée nationale. Pour lui, « s’il n’y avait pas l’agriculture, les Français ne pourraient pas se nourrir. Quand on défend le monde agricole, on défend aussi le monde rural. »
Alexandre Rochatte revenait sur l’ambivalence du département, à la fois urbain et rural. « Mon travail est de trouver un équilibre entre les deux, entre les activités humaines, industrielles, rurales, agricoles... » Pour lui, « l’eau est le symbole de cet équilibre à trouver. Elle est indispensable à tous les secteurs. »
