Etats-Unis
Donald Trump président, quelles conséquences pour l’Europe ?

Donald Trump vient de remporter l'élection présidentielle aux Etats-Unis. L’inquiétude sur le commerce monte au sein de l’Union européenne.

Donald Trump président, quelles conséquences pour l’Europe ?
Donald Trump devrait entrer officiellement à la Maison Blanche le 25 janvier, pour un second mandat à la tête des Etats-Unis. ©Photo issue du compte X (ex-Twitter) de Donald Trump

A l’issue du scrutin américain qui s’est déroulé le 5 novembre, le Républicain Donald Trump l’a emporté face à la candidate Démocrate, actuelle vice-présidente, Kamala Harris, grâce à son avance dans les Etats clés (ou « swing state »). Après un premier mandat de 2017 à 2021, il devrait donc devenir en janvier 2025, le 47e président des Etats-Unis.

Nombreuses interrogations

Si son élection a d’ores et déjà été saluée par de nombreux dirigeants politiques, elle suscite toutefois de nombreuses interrogations. Dans sa déclaration, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, qui débute elle aussi un second mandat à la tête de l’exécutif européen, a appelé le prochain locataire de la Maison Blanche à « travailler ensemble à un partenariat transatlantique qui continue de répondre aux besoins de nos citoyens ». Et d’ajouter que « des millions d'emplois et des milliards d'euros d'échanges et d'investissements de part et d'autre de l'Atlantique dépendent du dynamisme et de la stabilité de nos relations économiques ».

Il faut dire que de nombreux sujets de frictions vont revenir sur la table, comme les différends commerciaux transatlantiques (Airbus/Boeing, Acier/aluminium) touchant l'agroalimentaire et dont les solutions conclues avec l’administration Biden n’étaient que provisoires.

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Droits de douane
Par ailleurs, la volonté affichée de Donald Trump, lors de la campagne électorale (retrouvez son programme et celui de Kamala Harris), de mettre en place des droits de douane de 10 % ou 20 % pour toutes les importations, peu importe leur origine (et même jusqu’à 60 % pour la Chine), devrait également être un enjeu pour les relations transatlantiques et le secteur agroalimentaire.

Source : AgraPresse