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La production porcine montre des signes de stabilisation

Après deux années de forte décapitalisation, la production française de porcs montre des premiers signes de stabilisation sur les premiers mois de 2024, selon Inaporc, l’interprofession porcine.

La production porcine montre des signes de stabilisation
Le porc reste la première viande consommée en 2023, avec 30,6 kgéc/habitant/an, contre 29,5 kg pour la volaille. ©Pixabay

Sur les cinq premiers mois de 2024, les abattages augmentent de 0,4 % en nombre de têtes par rapport à la même période de 2023. La production de viande porcine affiche, elle, une hausse de 1 % en tonne équivalent carcasse (téc) sur la même période, en raison d’animaux plus lourds. « En 2023, les éleveurs français ont produit 22 millions de porcs », rappelle l’interprofession porcine, soit une baisse de 4,8 % en un an, moins conséquente que celle de la moyenne européenne (- 7,9 %).

Du côté de la demande, sur les deux premiers mois de 2024, « la consommation apparente de porc se redresse à + 1,6 % en France, portée par la restauration hors domicile », note Inaporc. Une reprise qui profite aux importations, mieux placées dans ce débouché privilégiant les bas prix (+ 3,4 % en un an sur les deux premiers mois de 2024).

L’année dernière, la consommation de viande porcine avait chuté de 3,7 % par rapport à 2022, sous l’effet du retour massif des viandes de volailles après l’épizootie d’influenza aviaire. Le porc reste la première viande consommée en 2023, avec 30,6 kgéc/habitant/an, contre 29,5 kg pour la volaille.

Agrapresse