Trotteurs français
Un concours pour mettre en avant l'élevage du cheval de course
Margot Silvestre préside l’association des éleveurs de trotteurs français de la Loire depuis un an. Elle présente brièvement cette structure et revient sur le concours d'élevage de poulinières suitées du 19 septembre.
Présentez-nous l'association des éleveurs de trotteurs français de la Loire.
Margot Silvestre : « Elle a dépassé le cap des 60 adhérents en 2024. Elle se mobilise pour promouvoir l'élevage du trotteur français de la Loire et les intérêts de ses adhérents au sein de la filière, à tous les échelons, du local au national. Elle a réuni plus de 160 convives à sa journée annuelle, lors de la réunion de courses du 1er septembre dernier sur l'hippodrome de Feurs. Cette journée conviviale a pour objectif de mettre en avant les courses hippiques auprès des propriétaires, des partenaires et des prestataires de ses adhérents. A cette occasion nous organisons une tombola pour faire gagner une saillie d’étalon. Jeudi 19 septembre, sur l'hippodrome de Saint-Galmier, l’association a aussi tenu la 14e édition du concours de poulinières suitées. Elle a réuni 23 poulinières de race trotteur français accompagnés de leur poulain né au printemps. »
Pourquoi organiser un tel événement ?
MS : « Cette manifestation a pour objectif de mettre en avant l'élevage du cheval de course dans le département et de récompenser le travail exigeant des éleveurs tout au long de l'année. Ce concours bénéficie du soutien du Conseil départemental, de la Chambre d'agriculture, de la Maison familiale rurale de Mornand-en-Forez, des deux hippodromes de la Loire et de nombreux prestataires de la filière équine. Il se déroule sur une demi-journée, en alternance entre les deux hippodromes ligériens, une année à Feurs et la suivante à Saint-Galmier. Outre le concours, la convivialité y tient une place importante. Après la remise des prix, nous partageons le déjeuner. »
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Comment le jugement se déroule-t-il ?
MS : « Pascal Desmolles, vétérinaire forézien, et Philippe Fournier, ancien technicien bourguignon de l'IFCE (Institut français du cheval et de l'équitation) et commissaire de course, composaient le jury. lls ont jugé le modèle et les allures des poulains. Ils ont dit avoir apprécié la qualité des produits présentés, qui s'améliore globalement d'année en année. Nous avons un prix spécial pour l’ensemble « poulain et sa mère » venant récompenser celui qui est le mieux présenté. »
Qui sont les récipiendaires de l’édition 2024 ?
MS : « Cette année, le vainqueur est une pouliche : Osaka des Valérins, appartenant à Denis Berger, agriculteur à Epercieux-Saint-Paul. Le deuxième est Osvaldo Pipol de Paul Brassard de Civens et le troisième Onys du Pagnon détenu par Georges Ruet de Feurs. Tout s’est joué à pas grand-chose. »
